De métiers prometteurs émergent chaque année, créant ainsi un flux d’opportunités professionnelles toujours plus audacieuses. Être au fait de l’essor du monde du travail, des avancées technologiques et des enjeux sociétaux est crucial pour profiter de belles perspectives de carrière. Que vous soyez en quête d’une reconversion, que vous cherchiez votre voie en tant qu’étudiant ou que vous souhaitiez simplement rester à l’écoute des tendances actuelles, cet article vous informe sur les métiers émergents en 2023.
La liste des 23 métiers émergents en 2023
Le 15 décembre 2023, à la suite de multiples avis rendus par son comité scientifique, la commission de la certification professionnelle de France Compétences a pu établir sa liste des 23 métiers en devenir en 2023.
Parmi eux, 7 nouveaux métiers apparaissent dans le classement, tandis qu’une partie des métiers de la liste des métiers émergents 2022 sont toujours présents.
Afin de répondre aux évolutions du monde du travail, les certifications correspondant à ces emplois bénéficieront d’une procédure d’enregistrement dérogatoire au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).
En identifiant rapidement ces métiers, l’offre de certification peut alors être adaptée aux besoins et aux compétences attendues par les entreprises.
Les 7 nouveaux métiers émergents en 2023
La liste des 7 métiers nouvellement répertoriés en 2023 comprend :
- Expert en numérisation et exploitation des bâtiments ;
- Contrôleur technique qualité des installations et des équipements des énergies décarbonées ;
- Ouvrier de la construction modulaire hors site ;
- Intervenant médico-technique pour les prestataires de santé à domicile ;
- Responsable de développement industriel en bioproduction ;
- Technicien valoriste du réemploi ;
- Technicien en bioproduction.
Les 16 métiers émergents déjà présents en 2022
Déjà présents sur le répertoire des métiers en devenir de 2022, la commission de la certification professionnelle de France Compétences a décidé de maintenir sur la liste 2023 les 16 métiers suivants :
- Architecte d’Internet des objets ;
- Architecte des systèmes d’information dans les processus industriels ;
- Chargé de recyclage en production de plasturgie ;
- Responsable de process numériques de production en plasturgie ;
- Ingénieur/Expert en numérisation des systèmes et processus de production ;
- Diagnostiqueur des produits et des matériaux et déchets issus des bâtiments ;
- Préparateur en déconstruction ;
- Technicien d’installation et de maintenance de systèmes énergétiques ;
- Technicien/Chef de projet en rénovation énergétique ;
- Technicien en électronique ;
- Technicien en conception d’études et développement électronique ;
- Paysan-herboriste ;
- Animateur formateur en technologies agricoles ;
- Agent valoriste des biens de consommation courante ;
- Animateur e-sport(s).
En plus de répondre aux enjeux actuels de sobriété énergétique, ces 23 métiers s’associent aux objectifs du plan d’investissement France 2030 en lien avec :
- la décarbonation de l’industrie ;
- le nucléaire ;
- une alimentation saine, durable et traçable ;
- les biomédicaments et autres dispositifs médicaux de demain.
Les métiers en expansion les plus recherchés en 2023
L’évolution rapide des technologies a donné naissance à de nouveaux métiers qui connaissent une forte demande liée à leurs compétences clés, particulièrement recherchées.
Voici quelques-unes des professions en vogue en 2023 :
- Développeur d’intelligence artificielle (IA) : cette technologie est omniprésente dans de nombreux secteurs tels que l’automobile, la santé ou la finance. Les développeurs d’IA conçoivent et optimisent des algorithmes et des modèles d’apprentissage automatique ;
- Expert en cybersécurité : ils sont essentiels à la protection des systèmes informatiques et à la prévention des cyberattaques ;
- Spécialiste en expérience client : ils veillent à l’amélioration des interactions entre les marques et leur clientèle, notamment en créant des outils d’analyses capables de personnaliser l’expérience d’achat ;
- Expert en données : la multiplication des informations numériques requiert des spécialistes en mesure de les collecter, de les examiner et de les interpréter.
Ces métiers nécessitent des savoir-faire techniques très spécifiques et régulièrement mises à jour afin de suivre les évolutions de ces secteurs novateurs.
De nombreuses formations existent pour acquérir les compétences attendues par ces métiers. Notre cabinet de conseil RH So Be Us vous aide à choisir le format d’apprentissage adapté à votre parcours personnel et professionnel.
Les secteurs prometteurs aux belles perspectives de carrière
De nombreux secteurs connaissent une forte croissance et offrent des possibilités d’emploi intéressantes en 2023, parmi eux :
- Les énergies renouvelables : les métiers d’ingénieurs en énergie solaire, de spécialistes en éolien ou d’experts en gestion de l’énergie, offrent des perspectives de carrière durables et contribuent à créer une économie plus verte ;
- Le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : l’IA offre des opportunités fascinantes. Ingénieurs en IA, architectes de données ou spécialistes de l’apprentissage automatique font partie des métiers reliés à l’IA ;
- La santé numérique : les métiers émergents dans le domaine de la santé comprennent entre autres des développeurs d’applications de santé, des analystes de données et des spécialistes en sécurité des données médicales ;
- Le commerce électronique (e-commerce) : le commerce électronique continue de se développer activement. Spécialistes du marketing numérique, gestionnaires de chaîne d’approvisionnement en ligne et experts en expérience utilisateur (UX) font partie des métiers émergents liés à l’e-commerce.
Notre cabinet de conseils RH So Be Us vous aide à devenir proactif dans l’évolution de votre carrière. Contactez dès à présent notre équipe spécialisée en parcours professionnels, en reconversion et en bilan d’orientation. De multiples ressources existent pour vous préparer aux prérequis des métiers émergents de demain.
En tant qu’employeur, mettre en place une stratégie de diversité et d’inclusion est un élément clé pour améliorer les performances et l’innovation d’une entreprise. En favorisant la diversité des profils au sein de vos équipes, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir de meilleurs résultats et favoriser l’émergence d’idées et de solutions novatrices. Loin de se limiter à l’amélioration de la performance et des résultats d’une société, l’inclusion et la diversité en entreprise sont avant tout gages d’équité et d’égalité des chances. Les candidats et les employés sont considérés selon leurs compétences et leurs qualités, indépendamment de leur origine, leur sexe, leur race, leur religion ou de leur origine sociale. Découvrez 5 conseils à mettre en place pour une stratégie RH orientée sur la diversité et l’inclusion.
Analyser et adapter le langage de recrutement de l’entreprise
L’un des premiers aspects à prendre en compte pour une stratégie de recrutement qui privilégie la diversité et l’inclusion est le langage de recrutement utilisé pour décrire les postes vacants et les critères de sélection.
En effet, le choix des mots et des expressions peut avoir un impact significatif sur la diversité des candidatures reçues.
Par exemple, certains mots peuvent être perçus comme :
- Masculins ou féminins : ce qui peut dissuader des candidats potentiels de postuler ;
- Trop techniques ou spécifiques : le jargon peut décourager des candidats prometteurs, mais n’étant pas familiers aux termes de votre industrie ;
- Discriminatoires ou dénigrants : les termes comme « dynamique », « jeune diplômé » ou « débrouillard » peuvent créer un sentiment de discrimination envers des travailleurs plus âgés ou ayant des antécédents différents.
Pour une offre d’emploi inclusive et prônant la diversité, il peut être pertinent de solliciter les services d’experts en recrutement. De même, pour certains secteurs d’activité spécifiques, faire appel à des professionnels de la communication ou de la publicité peut vous aider à élaborer des descriptions de postes originales, attractives, claires et accessibles.
Il peut également être judicieux de mettre en avant votre politique d’équité salariale, les programmes de formation et de développement que vous proposez à vos employés ainsi que les avantages annexes (mutuelle santé, chèques vacances, prime d’intéressement, comité d’entreprise, etc.).
Ainsi, adapter le langage employé tout au long de votre process de recrutement est un moyen efficace d’attirer des talents venant de tout horizon et de créer des équipes diversifiées et performantes.
Avoir recours à des canaux de recrutement diversifiés
Pour atteindre vos objectifs d’inclusion et de diversité au sein de votre entreprise, les employeurs peuvent miser sur l’utilisation de canaux de recrutement variés adaptés au type de poste et au public cible.
Par exemple :
- Les réseaux sociaux constituent un moyen de diffusion adapté pour toucher des candidats relativement jeunes ou davantage technophiles ;
- Les salons de l’emploi et les événements de réseautage toucheront quant à eux des candidats plus confirmés ;
- Les canaux de recrutement en ligne rendent la promotion d’une offre d’emploi accessible à tous les candidats, indépendamment de leur situation géographique, de leur situation financière ou de leurs capacités physiques ;
- Les annonces publiées dans les journaux locaux ou les affichages dans les lieux publics permettront d’atteindre des candidats n’ayant pas accès internet ou n’étant pas à l’aise avec les nouvelles technologies numériques.
En diversifiant les canaux de recrutement, vous atteignez un large éventail de candidats qualifiés et impulsez une culture de diversité et d’inclusion au sein de votre entreprise.
Former les recruteurs et managers à la diversité et à l’inclusion
La théorie, c’est bien, mais qu’en est-il de la pratique et du déroulé des sessions de recrutement ?
En formant à la diversité et à l’inclusion les recruteurs et les managers de votre entreprise, vous leur permettez d’apprendre à favoriser une prise de décision objective.
La formation peut prendre différentes formes et peut inclure :
- Des sessions de sensibilisation aux biais inconscients ;
- Des apprentissages sur la communication interculturelle ;
- Des séances de coaching individuel ;
- Des simulations de recrutement qui mettent l’accent sur les compétences des candidats pour une évaluation objective qui supprime les préposés n’ayant aucun lien avec les qualifications et les compétences des postulants.
Ce type d’approche peut également aider les recruteurs et les managers à mieux comprendre les besoins et les perspectives des candidats issus de groupes sous-représentés.
Favoriser une culture d’entreprise inclusive qui valorise la diversité
Une culture d’entreprise inclusive est capitale pour attirer, retenir et développer des équipes de travail diversifiées.
Une entreprise inclusive est une entreprise dans laquelle chaque employé se sent respecté, valorisé et inclus, quelles que soient ses origines ou toute autre caractéristique.
Célébrer et mettre en avant la diversité culturelle sont un excellent moyen d’y parvenir. Cela peut inclure des événements, des programmes de mentorat pour les employés issus de milieux différents, ou encore des groupes de ressources pour les employés appartenant à des minorités. L’organisation d’activités collectives ou de temps d’échange permet aux employés de se connecter et d’interagir.
Il est essentiel de créer un environnement de travail au sein duquel les employés se sentent suffisamment à l’aise pour partager leurs idées et leurs opinions, sans appréhender d’être jugés ou exclus.
Garantir l’équité salariale à tous
L’équité salariale est un élément clé de la diversité et de l’inclusion en milieu professionnel. Les employeurs doivent s’assurer que la distribution des salaires et des avantages sociaux soit faite de façon équitable et transparente, sans aucune forme de discrimination.
Les promotions et les augmentations de salaire doivent être attribuées selon les compétences, l’expérience et la performance des employés, plutôt que sur des critères personnels.
Les critères utilisés pour établir les salaires et les avantages sociaux doivent être diffusés en toute transparence afin que les employés puissent comprendre comment leur rémunération est établie et se sentir en confiance quant à l’équité du processus.
Si des écarts salariaux sont constatés, vous devez tout mettre en œuvre pour les corriger. Cela peut passer par le rajustement d’un salaire d’un employé sous-payé par rapport à un autre ainsi que par des changements de politique RH visant à garantir plus d’équité salariale.
La diversité et l’inclusion sont essentielles à la réussite d’une entreprise. En adoptant une approche proactive pour améliorer la diversité et l’inclusion en milieu de travail, les entreprises peuvent créer des équipes plus innovantes, créatives et performantes.
Notre cabinet de conseil RH So Be Us vous accompagne dans la mise en place de ces conseils. Nous vous aidons à adopter une approche proactive visant à améliorer la diversité et l’inclusion dans votre entreprise.
En plus d’attirer et de retenir les meilleurs talents, ces actions contribueront à améliorer la performance globale de votre entreprise.
Contactez dès à présent notre équipe pour un premier échange !
Dans une société en constante évolution, il est courant de vouloir se reconvertir pour donner un nouvel élan à sa carrière professionnelle. La perspective de changer de profession peut sembler laborieuse, voire tout bonnement impossible pour les personnes n’ayant pas obtenu leur baccalauréat. Pourtant, il existe de nombreuses possibilités pour se reconvertir sans le bac ! Découvrez-les dans cet article.
Pourquoi décider de se reconvertir sans le bac ?
L’envie de changer de voie, avec ou sans le bac, peut naître d’un besoin d’acquérir de nouvelles compétences, d’exercer un autre métier, d’œuvrer dans un environnement différent ou d’explorer d’autres horizons professionnels.
Satisfaire ses besoins professionnels
Au cours d’une carrière (que celle-ci soit plus ou moins longue), il est tout à fait normal de vouloir :
- Mettre en œuvre un nouveau projet professionnel ;
- Prétendre à un changement de grade ;
- Se voir confier plus de responsabilités.
Or, ces attentes peuvent tout simplement être inatteignables avec un niveau de diplôme non adapté.
La reconversion professionnelle est alors nécessaire pour obtenir les compétences et les connaissances indispensables aux exigences du marché du travail.
Tenir compte de ses intérêts personnels
Parfois, il arrive qu’une passion dormante ou mise de côté refasse surface au point de jouer un rôle majeur dans cette envie de se reconvertir avec ou sans diplômes en poche.
Certaines personnes peuvent vouloir explorer pleinement leurs centres d’intérêt en faisant de leur loisir une carrière.
S’adapter à l’évolution du marché du travail
Le marché du travail change constamment. Certaines industries ou professions peuvent devenir obsolètes, tandis que d’autres peuvent offrir de nouvelles opportunités.
Les personnes peuvent donc envisager une reconversion pour se positionner sur des secteurs porteurs ou en évolution.
S’ajuster à ses besoins personnels
L’envie de se reconvertir peut également être liée à la satisfaction de ses besoins personnels. Certains peuvent aspirer à une plus grande flexibilité, à plus de bien-être, d’indépendance ou à un meilleur équilibre familial.
Se reconvertir professionnellement peut donc contribuer à trouver un métier qui coïncide à ses attentes.
Notez qu’il est possible de changer de voie à tout âge, avec ou sans bac. De multiples raisons propres à chacun peuvent motiver l’envie de booster sa carrière.
Quelles options de reconversion sans le bac en poche ?
Plusieurs parcours existent pour réussir une reconversion professionnelle sans détenir le baccalauréat, parmi les plus courantes :
- La formation professionnelle : de nombreux centres de formation proposent de suivre des enseignements mêlant théorie et pratique pour assimiler un nouveau travail ou pour se spécialiser ;
- La certification professionnelle : elle permet d’obtenir une certification reconnue dans un domaine déterminé. Il en existe en comptabilité, en marketing, en informatique, etc. ;
- La voie de l’apprentissage pour les métiers de l’Artisanat ;
- Les formations en ligne et à domicile ;
- Les formations en alternance : qui allient une pédagogie concrète en entreprise et des leçons théoriques en école ou en centre de formation professionnelle.
Ces pistes de reconversion professionnelle ont, pour la plupart d’entre elles, l’avantage de prodiguer rapidement des compétences techniques tout en se formant sur le terrain, aux côtés de mentors expérimentés.
Quelles étapes suivre pour se reconvertir sans le baccalauréat ?
Oser changer de voie peut sembler difficile, surtout lorsque l’on est sorti du cursus scolaire depuis plusieurs années.
La première étape à suivre pour mener à bien ce grand changement est de déterminer clairement ses ambitions professionnelles et ses aspirations. Notre cabinet de conseil RH So Be Us vous accompagne dans cette première réflexion en engageant à vos côtés un bilan professionnel personnalisé.
Ensuite, il sera possible d’identifier les différentes options de reconversion (formation, projet d’apprentissage, passage de certifications, etc.) en fonction de vos nouveaux objectifs.
Nos experts en reconversion professionnelle vous aident à évaluer les prérequis et les conditions d’admission des divers cursus de formation.
L’étape de financement de sa reconversion peut s’avérer être coûteuse selon le programme ou le cursus choisi. Vient alors la recherche des financements. Bourses d’études, prêts étudiants, aides régionales ou gouvernementales, nos spécialistes en gestion de carrières vous guident dans les démarches requises à l’obtention de financements.
Ces étapes, loin d’être infranchissables, nécessitent une bonne dose de motivation, de la persévérance et un accompagnement individuel approprié à la situation de chacun. Il est tout à fait possible d’aboutir à une carrière épanouissante sans le bac.
Vous souhaitez découvrir les différentes options adaptées à votre parcours personnel ? Quel que soit votre secteur d’activité actuel, votre niveau d’expérience ou votre âge, contactez-nous pour redéfinir votre projet d’évolution professionnelle.
En RH, la mobilité externe est un terme qui désigne un souhait d’évolution de carrière ou de poste en quittant une entreprise pour une autre ou en changeant d’environnement professionnel. La mobilité externe peut être géographique, liée au secteur d’activité ou à la fonction occupée au sein de l’entreprise. Cette option est bien souvent négligée par les personnes qui cherchent à booster leur carrière. Pourtant, changer d’entreprise ou même de branche professionnelle peut être un excellent moyen de développer ses compétences, élargir son réseau et accélérer ainsi son évolution professionnelle. Dans cet article, nous allons explorer les avantages de la mobilité externe et les étapes à suivre pour réussir cette transition.
Les avantages de la mobilité externe
Avoir recours à la mobilité externe présente de nombreux avantages tant sur le plan professionnel que personnel.
En effet, cette démarche permet aux professionnels de diversifier leur expérience et d’acquérir de nouvelles compétences en travaillant dans des environnements différents. Ils gagnent alors en polyvalence et donc en employabilité.
Sur le plan personnel, elle permet de se connecter à de nouvelles personnes et à d’autres cultures d’entreprise. En tant qu’actif, cela élargit votre horizon et contribue à renforcer votre confiance en vous, mais également en votre capacité à collaborer en équipe dans des contextes multiculturels.
D’un point de vue financier, profiter d’une mobilité externe peut aussi être particulièrement rentable si vous bénéficiez du versement d’indemnités de déplacement ou de primes de mobilité. De ce fait, les coûts de votre transition vers un nouveau poste ou un nouveau pays sont couverts et vous pouvez vous concentrer sereinement sur votre prise de fonction.
Les défis liés à la mobilité externe
Bien que la mobilité externe offre de multiples avantages, il est important de préciser qu’elle peut, de la même manière, engendrer quelques défis à relever et de possibles obstacles à franchir.
Parmi les principaux challenges :
- Réussir son adaptation à un nouvel environnement de travail et à une culture d’entreprise différente ;
- Appréhender le processus de recherche d’emploi pouvant être long (notamment lors de l’attente d’un poste dans un autre pays) ;
- Ne pas craindre les barrières linguistiques ou administratives à surmonter ;
- Faire face aux coûts d’une mobilité externe (frais de déménagement et de logement, coûts de voyage, etc.) ;
- S’acclimater au nouveau lieu de vie ;
- Ne pas (trop) souffrir de l’éloignement familial et amical ;
- Être prêt à recommencer à zéro dans un nouvel environnement.
Loin d’être infranchissables, il est néanmoins important de prendre en compte ces défis afin de s’y préparer pour maximiser les chances de réussite de cette transition professionnelle. En tant que cabinet de conseil RH, So Be Us vous accompagne tout au long du processus de mobilité externe.
Les facteurs de réussite de sa mobilité externe
La mobilité externe est un enjeu important pour de nombreux professionnels soucieux d’évoluer dans leur métier. Pour réussir cette transition, plusieurs facteurs clés doivent être pris en compte.
Tout d’abord, il est essentiel d’avoir une connaissance approfondie de son marché cible et des expertises attendues par les employeurs du domaine convoité. Cela inclut une éventuelle étape de formation continue, l’activation de son réseau et la recherche d’informations sur les offres d’emploi et sur les perspectives de carrière dans le secteur choisi.
Un autre facteur considérable est la préparation d’un CV efficace et personnalisé, mettant en avant vos compétences et vos expériences pertinentes pour le poste visé. Il est également important de bien anticiper les possibles scénarios d’entretiens d’embauche. Il convient d’être parfaitement renseigné sur l’entreprise et d’être en mesure de répondre aux questions courantes posées lors de ce type d’échange.
Enfin, il est essentiel d’avoir une attitude positive et de démontrer sa motivation à l’employeur potentiel en affirmant son investissement dans cette opportunité professionnelle.
En suivant ces étapes clés, vous maximisez vos chances de réussir votre transition vers de nouveaux horizons professionnels.
La mobilité externe peut procurer un coup de fouet significatif à votre carrière. Bien menée, elle offre un enrichissement des compétences, des responsabilités et de son réseau professionnel. De plus, la rémunération et les perspectives d’emploi peuvent également évoluer et permettre aux individus concernés d’atteindre leurs objectifs pros et personnels.
Vous doutez ou au contraire, vous envisagez sérieusement la mobilité externe comme moyen d’apporter un nouveau souffle à votre carrière ? Chez So Be Us, nos équipes d’experts en gestion de carrière vous accompagnent dans l’élaboration de votre projet professionnel.
Le rapport au travail a énormément évolué ces dernières années. Aujourd’hui, tout repose sur la recherche de l’épanouissement personnel. Il peut s’agir de trouver un sens à son métier, à l’intérêt des tâches et des responsabilités dont on a la charge et aussi de se sentir professionnellement reconnu à sa juste valeur. Sur ce dernier point, tout n’est pas encore parfait. En 2021, une enquête réalisée par la Dares, mettait en évidence un manque de reconnaissance au travail de près d’un quart des salariés. Quelles en sont les conséquences ? D’importants préjudices tant pour les salariés que pour les employeurs.
Qu’est-ce que la reconnaissance au travail ?
Aucun contrat de travail ne mentionne expressément cette notion de reconnaissance professionnelle. Or, un salarié investi dans son travail a besoin que l’on lui témoigne son utilité dans l’exercice de son travail, et ce, autant symboliquement que concrètement.
La reconnaissance professionnelle symbolique
Les collaborateurs sont sensibles aux comportements de leurs pairs et de leurs supérieurs : encouragements, remerciements pour leur implication, écoute de leurs envies, idées et suggestions, proposition de nouvelles responsabilités, opportunités de mobilité interne, etc.
Tout ce qui constitue une prise en compte de leur travail et de leur apport à l’entreprise est essentiel pour qu’ils se sentent valorisés.
La reconnaissance professionnelle concrète
D’autres signes plus tangibles participent également à cette reconnaissance :
- Un salaire juste et susceptible d’évoluer ;
- Des objectifs à atteindre avec primes et bonus en retour ;
- Des attentions concrètes comme l’amélioration des outils et matériels du poste de travail ;
- Une plus large autonomie dans le temps de travail, etc.
Quelles sont les conséquences d’un manque de reconnaissance au travail ?
Une entreprise qui ne reconnaît pas suffisamment l’engagement de ses collaborateurs se remarque assez vite. Son climat social est bien souvent altéré, ses indicateurs RH relativement affolants et ses effectifs subissent un important turnover avec le départ précoce de très bons collaborateurs.
Les comportements négligeants
La direction des ressources humaines d’une entreprise doit pouvoir repérer des comportements néfastes en matière de reconnaissance professionnelle.
On compte parmi les principaux :
- Un manque d’écoute et d’empathie de la part des managers ;
- Une surcharge de travail imposée sans contrepartie ni prise en compte des remarques des équipes ;
- Des modes d’organisation déficients qui ne sont pas remis en question ;
- Des formations et des compétences insuffisantes pour les tâches confiées ;
- Des conditions matérielles inconfortables, etc.
Les conséquences pour le salarié
Confronté à cette absence de légitimation dans son travail, le salarié qui en est l’objet risque alors de rentrer dans une spirale délétère :
- Troubles du sommeil entraînant une difficulté de concentration ;
- Manque de motivation à exercer son travail ;
- Baisse de performances ;
- Dégradation progressive de la santé physique ;
- Possible augmentation de comportements à risque (addictions) ;
- Installation d’un stress permanent pouvant conduire à une dépression, voire à un burn-out.
Les conséquences pour l’entreprise
Si le salarié paie un lourd tribut au manque de reconnaissance au travail, l’entreprise en subit également de nombreux effets pesants :
- Augmentation du mal-être au travail entraînant une baisse de productivité ;
- Diminution de la cohésion d’équipe ;
- Gestion d’arrêts de travail répétés (les cas de burn-out génèrent une forte croissance de l’absentéisme) ;
- Départs massifs d’employés provoquant un inquiétant et pénalisant taux de turnover ;
- Altération de l’image de la marque employeur pouvant entraîner un bad buzz accentuant la difficulté à recruter de nouveaux talents.
Notez que cette mauvaise réputation peut également rendre certains clients et prospects méfiants à l’idée de maintenir ou de commencer un partenariat avec une entreprise.
Pour éviter ce phénomène, il est impératif de renforcer les compétences sociales des managers. Notre cabinet de conseil RH So Be Us vous accompagne dans la gestion de vos équipes et le développement de leurs compétences.
Quelles mesures mettre en place pour éviter le manque de reconnaissance au travail ?
Parmi les mesures les plus opérantes :
- Exploiter les réunions d’équipe mettant en avant les réussites de vos collaborateurs ;
- Favoriser les moments d’échanges individuels permettant de parler du ressenti de votre collaborateur, de ses éventuels problèmes, de ses ambitions, etc. ;
- Être un manager bienveillant et concerné ;
- Cultiver le feedback individualisé afin que le manager puisse s’impliquer dans les dossiers de chaque membre de son équipe ;
- Organiser des sessions de team building axées sur la reconnaissance ;
- Inviter vos collaborateurs prendre une part active aux décisions d’équipe ;
- Féliciter publiquement le travail d’un collaborateur sur les réseaux sociaux professionnels ou à travers un article de la newsletter d’entreprise.
- Mettre en place des attentions personnalisées (anniversaire, événement familial, etc.) ;
- Favoriser la reconnaissance par les pairs via l’intranet de l’entreprise et les réseaux sociaux ;
- Distribuer des gratifications concrètes. Les primes et la participation envoient des messages clairs de reconnaissance du travail accompli.
Nos experts en conseil et accompagnement RH vous accompagnent dans la mise en place d’une stratégie RH visant à traiter vos équipes à leur juste valeur.
So Be Us est certifié Qualiopi. Cette certification vous assure une qualité du processus mis en œuvre par notre cabinet RH aussi bien dans la qualité de notre prestation de développement des compétences que dans notre offre de formation, sa lisibilité et son suivi.
Sous conditions, cette certification vous permet également d’obtenir un financement de vos actions à l’aide de fonds publics (OPCO, Pôle Emploi, Caisse des Dépôts, Régions et collectivités, etc.).
Contactez dès à présent notre cabinet pour discuter de votre projet d’entreprise et de ses ambitions.
La gestion des ressources humaines est un enjeu stratégique pour une entreprise. L’excellence des salariés, leurs motivations et l’adéquation entre compétences et objectifs sont des éléments clés du succès. L’entretien professionnel apparaît comme l’un des outils à disposition des DRH les plus efficaces.
L’entretien professionnel, une obligation pour l’entreprise
Ce moment de rencontre entre un employeur et son salarié est un instrument très performant dans une politique RH. Toute entreprise est d’ailleurs passible de sanctions en cas de manquement à cette obligation légale.
Qu’est-ce que l’entretien professionnel ?
Cet entretien bisannuel est un échange entre l’employeur et le salarié concernant le projet professionnel de ce dernier. Il est destiné à passer en revue les compétences et connaissances du salarié au regard de son parcours futur dans l’entreprise.
Il ne s’agit pas d’évaluer son travail, ce rôle étant rempli par l’entretien annuel d’évaluation. Ici tout porte sur l’évolution professionnelle du salarié : comment l’envisage-t-il, quelles qualifications doit-il acquérir pour y parvenir, l’employeur a-t-il d’autres suggestions ?
Le caractère obligatoire de l’entretien professionnel
L’article L.6315-1 du Code du travail instaure l’obligation pour l’employeur d’organiser tous les deux ans un entretien professionnel avec chaque collaborateur ayant au moins deux ans d’ancienneté dans l’entreprise.
C’est la direction qui a la responsabilité d’inviter le salarié à l’entretien.
Un manquement à l’obligation passible de sanctions
L’absence d’entretien professionnel peut constituer une faute pour l’employeur.
Si le salarié n’en a pas bénéficié au cours des six dernières années, et s’il n’a pas suivi au moins une formation non obligatoire, l’entreprise d’au moins 50 salariés est tenue d’abonder son compte personnel de formation de 3 000 €.
Bien qu’aucune autre sanction ne soit prévue, rien n’empêche l’employé d’intenter une action aux prud’hommes. Il n’est pas rare que les juges reconnaissent la faute de l’employeur, le condamnant à verser une indemnité compensant le préjudice subi.
La mise en œuvre de l’entretien professionnel
Moment clé dans la conduite d’une politique RH, l’entretien professionnel doit être préparé et réalisé avec le plus grand sérieux. Le temps investi est largement rentabilisé par les effets positifs qui en découlent.
Une préparation indispensable
Préparer un entretien professionnel est le gage de son succès. Il faut procéder en plusieurs étapes :
● Programmer l’entretien ;
● Informer le salarié un mois à l’avance ;
● Rassembler les données utiles sur la formation du salarié ;
● Réfléchir sur la position du collaborateur dans le projet d’entreprise ;
● Disposer d’un guide d’entretien structuré et adapté au salarié.
L’entretien est conduit par le manager direct du salarié, dans un endroit « neutre » : ni connoté « direction », ni sur le lieu de travail du salarié.
L’échange doit obligatoirement aborder un certain nombre de points spécifiques :
● Le parcours professionnel du salarié ;
● Les actions de formation déjà suivies au sein de l’entreprise ;
● Ses compétences actuelles ;
● Les actions de formation souhaitées par le salarié ;
● L’évaluation de son employabilité et ses perspectives d’avenir au sein de l’entreprise.
Une retranscription de l’entretien, validée par les deux parties, est conservée par le service RH.
L’entretien professionnel, un atout pour le salarié comme pour l’entreprise
Gagnante-gagnante, cette démarche ? Indéniablement, une campagne d’entretiens professionnels bien menés renforce la motivation des salariés et consolide une gestion du personnel efficace.
Pour le salarié, envisager son évolution professionnelle
En s’exprimant librement sur les compétences qu’il souhaiterait acquérir pour accomplir ses missions actuelles et futures, le salarié peut faire comprendre à son manager son souhait ou son besoin de :
● Se former ;
● Établir un nouveau projet professionnel dans l’entreprise ;
● Entamer une démarche de reconversion interne ;
● Bénéficier d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) ;
● Réaliser un bilan de compétences.
Le salarié manifeste à la fois sa motivation et son ambition à poursuivre sa carrière.
Pour l’entreprise, un outil majeur dans la gestion des ressources humaines
L’entretien professionnel permet au manager et au DRH de faire un état des lieux de l’ensemble des expertises dans l’entreprise et de disposer d’une vision prospective.
Il est susceptible de :
● Identifier les compétences existantes en interne ;
● Repérer celles qui peuvent être développées ;
● Participer à l’élaboration d’un référentiel de compétences ;
● Motiver et fidéliser les salariés ;
● Recueillir les besoins de formation, pour élaborer le plan de formation ;
● Expliquer au collaborateur la stratégie de l’entreprise et la place que celui-ci pourrait y tenir.
Comment se faire accompagner ?
Depuis 2019, l’État a agréé onze opérateurs de compétences (OPCO) chargés d’accompagner la formation professionnelle. Ils comptent parmi leurs multiples missions celle d’aider les PME dans leur politique de formation professionnelle.
Pour de nombreuses sociétés ne disposant pas de compétences spécifiques en matière d’entretiens professionnels, le meilleur moyen d’en tirer tout le profit espéré est de rechercher un accompagnement externe.
Notre cabinet de conseil en ressources humaines So Be Us propose des formations de managers à la conduite d’entretiens professionnels ou réalise directement ces entretiens pour le compte des entreprises qui externalisent leur fonction RH. Contactez dès à présent nos experts !
Cette année, c’est le bac ! Vous vous sentez perdu face à la multitude de formations qui s’offrent à vous pour la suite ? Peut-être êtes-vous déjà étudiant et vos études supérieures ne vous conviennent pas ? Comment effectuer une réorientation sans se tromper à nouveau ? Un peu d’aide ne serait pas de refus. Aller à l’essentiel et se recentrer sur vos aspirations et compétences, voilà ce que propose le bilan d’orientation scolaire.
Dans quels cas entamer un bilan d’orientation scolaire ?
À qui s’adresse-t-il ?
Le bilan d’orientation ne vise pas seulement les lycéens qui s’apprêtent à passer leur bac. Tout au long de votre vie, vous pouvez être confronté à une remise en question de votre métier.
Collégien, il est important de faire les bons choix concernant la direction scolaire à prendre. Cursus général ou professionnel ? L’option choisie aura un impact sur le reste de votre vie.
Lycéen, l’heure de classer vos souhaits sur Parcoursup approche. Cependant, de nombreuses formations existent, comment choisir celle qui vous convient le mieux ?
Étudiant, vous sentez que vous ne vous êtes pas engagé dans la bonne voie. Il n’est pas trop tard pour se réorienter.
Se tourner vers un cabinet de conseil certifié Qualiopi tel So Be Us vous permet de profiter d’une aide avisée pour réussir votre orientation.
Pourquoi réaliser un bilan d’orientation ?
Environ 20 % des bacheliers opèrent une réorientation au cours de leur première année d’études supérieures. Face à ce constat, des questions émergent quant à l’information qui est donnée aux lycéens dans le cadre scolaire. Il est courant que les jeunes ne soient pas au fait des différentes options qui s’offrent à eux. Grâce au bilan d’orientation scolaire, vous saurez où vous pouvez aller.
En fin d’adolescence, il peut être difficile de choisir dans quelle voie se projeter pour les années à venir. Alors que vous êtes en pleine construction de votre personnalité, il faudrait déjà savoir dans quelle formation s’inscrire. Que mettre en première position dans son classement Parcoursup ? En réalisant un bilan d’orientation, les solutions trouvées seront pleinement adaptées à vos particularités et vos compétences.
Les études supérieures marquent une période importante dans la vie d’un jeune. Il est essentiel de ne pas se tromper de voie afin de vivre ces années au mieux. Une erreur dans le choix d’orientation de votre enfant peut mener à un mal-être général et à des remises en question profondes. Lui offrir un bilan d’orientation, c’est augmenter ses chances de réussites.
Comment se déroule un bilan d’orientation scolaire ?
Quels sont les objectifs du bilan ?
Le principal objectif du bilan d’orientation est de trouver la voie professionnelle qui vous correspond à 100 %. Pour cela, des experts dans le domaine, comme chez So Be Us, vous accompagnent dans le processus de construction de votre projet.
En identifiant clairement vos compétences scolaires, vous découvrirez quelles portes s’ouvrent à vous. Le choix de la formation qui vous convient s’affinera ensuite en prenant en compte votre caractère.
Avec le bilan d’orientation :
- Vous apprendrez à mieux vous connaître ;
- Votre confiance en vous sera accrue ;
- Vous serez alors plus motivé pour atteindre votre objectif nouvellement défini.
Être accompagné par des professionnels de l’orientation scolaire permet d’avoir toutes les clés en main pour faire les bons choix. Vous serez assuré que le métier vers lequel vous vous engagerez sera celui qui concorde le mieux avec votre personnalité et vos envies.
Quelles en sont les étapes clés ?
Votre choix est fait : vous désirez réaliser un bilan d’orientation scolaire. Que va-t-il concrètement se passer maintenant ?
Le bilan d’orientation scolaire peut s’effectuer auprès d’un cabinet de conseil à l’instar de So Be Us. Animés par l’ambition de mener chacun vers sa réussite, ses conseillers sauront vous aiguiller au mieux.
Après avoir contacté le cabinet, un rendez-vous sera proposé à votre enfant afin de faire le point sur ses attentes.
Le bilan d’orientation s’organise en différentes phases :
- Un premier rendez-vous de prise de contact. En concertation avec le cabinet, vous définirez votre projet de suivi pour ce bilan ;
- L’étude de vos acquis. Lors d’un entretien, vous analyserez vos aspirations profondes afin de déterminer une palette de métiers y répondant. Vos résultats scolaires seront également étudiés pour cibler au mieux les formations envisageables ;
- Le bilan de votre suivi auprès du cabinet de conseil. Vous saurez alors vers quelle voie professionnelle vous tourner.
À la suite du bilan d’orientation que vous aurez effectué, votre avenir professionnel semblera bien plus clair. Vous serez rassuré, et vos parents aussi !
Contactez-nous dès à présent pour enclencher la première étape de votre bilan d’orientation scolaire.
Clap de fin pour les négociations ! Après 5 longues années de débats, d’échanges et de propositions, le secteur de la métallurgie révèle sa toute nouvelle convention collective. Effective au 1er janvier 2024, son objectif est de moderniser un dispositif devenu obsolète. Quels changements sont à prévoir dans la classification des emplois et comment la déployer dans votre entreprise ? Découvrez comment anticiper et vous préparer au mieux à la nouvelle convention collective de la métallurgie.
Pourquoi avoir adopté une nouvelle convention collective de la métallurgie ?
Riche de plus de 1,6 million de salariés et regroupant près de 42 000 entreprises, le secteur de la métallurgie disposait d’une convention complexe, basée sur de nombreux textes anciens et en total décalage avec les évolutions du travail.
Avec le développement des activités industrielles et technologiques couplé à la transformation du travail et de l’emploi, il était impératif de réviser et de moderniser l’ensemble du système ainsi que le modèle social existant.
Sur quoi porte ce chantier historique de simplification et d’amélioration économiques et sociales ?
- La convention collective nationale pour les ingénieurs et cadres ;
- 77 conventions collectives pour les non-cadres (76 conventions collectives territoriales et 1 convention collective nationale de la sidérurgie) ;
- De multiples avenants et accords autonomes complémentaires.
Les médiations ont abouti à la signature, le 7 février 2022, d’une nouvelle convention collective nationale complétée par :
- Des accords collectifs nationaux autonomes liés à des sujets spécifiques et évolutifs tels que l’accord santé, la sécurité, les conditions et la qualité de vie au travail ;
- Des pourparlers territoriaux menés par les commissions paritaires territoriales de négociation.
Quelle est la méthode du nouveau dispositif de classification ?
La convention collective nationale de la métallurgie conclue le 7 février 2022 remplace quatre systèmes de répartition existants en une classification unique des emplois.
La méthodologie repose sur le classement des emplois et non des salariés. Elle vise à leur offrir plus d’équité.
L’approche arrêtée s’appuie sur les activités réalisées et sur l’étude détaillée du contenu des postes. Par quel biais ? 3 outils paritaires :
- Un référentiel d’analyse permettant de coter les emplois du secteur de la métallurgie ;
- Un tableau de classement des emplois ;
- Un glossaire.
Les nouveaux critères de classification des emplois
6 critères définissent désormais le référentiel d’analyse des emplois :
- La complexité des tâches et des fonctions ;
- Les connaissances requises dans l’exercice du métier (acquis au travers d’une formation initiale, continue ou par l’expérience) ;
- L’autonomie dans le poste ;
- La contribution (champ d’action, de responsabilité et effet des actes ou des décisions prises) ;
- L’encadrement et la coopération ;
- La communication (selon la nature et les occasions des échanges et des interlocuteurs).
Ces 6 indices de classification ont le même poids. Il convient de leur affecter un niveau d’exigence et un nombre de points allant de 1 à 10 permettant ainsi de coter chaque emploi.
La cotation dépend de l’addition des degrés retenus pour chacun des 6 critères et, de ce fait, du total de points final (toujours compris entre 6 et 60).
Avant de coter l’emploi, l’employeur établit une fiche explicative de poste (en français) distinguant :
- Le détail des activités du métier ;
- La nature des responsabilités liée à l’occupation du poste ;
- Le périmètre de travail et la description des relations professionnelles.
On dénombre 18 classes d’emploi (de 1 à 18) rassemblées en 9 groupes d’emplois (de A à I). La cotation permet de classer un emploi et définit son salaire minimum conventionnel.
Pour être en mesure d’appliquer la nouvelle convention collective de métallurgie dans son entreprise, l’employeur doit d’abord notifier à chaque salarié le classement de son emploi, et ce, par écrit. Le salarié dispose alors d’un délai d’un mois à partir de cette notification pour adresser une demande d’explications concernant le classement retenu à son employeur. Ce dernier est dans l’obligation de lui apporter une réponse sous un délai d’un mois (tous les moyens sont possibles).
Le cas du statut de cadre
La catégorie professionnelle des cadres est présente dans les groupes d’emplois F, G, H et I. Certains postes cotés peuvent perdre leur statut de cadre.
Néanmoins, il est prévu des dispositions transitoires pour des employés cadres dont l’emploi serait repositionné en non-cadre.
L’article 68 de la nouvelle convention collective annonce la sauvegarde de certaines mesures aux salariés « reclassifiés non-cadres » (condition de préavis, indemnité de licenciement, incidence de la maladie sur les congés payés, etc.). Ces mesures s’appliquent tant qu’ils occuperont l’emploi reclassifié « non-cadre » au sein de l’entreprise qui les emploie.
De même, l’article 69 prévoit une garantie de maintien de salaire.
Convention collective de la métallurgie : les 5 étapes à retenir du processus de classification
- Identification : recensement des emplois existants, de leur niveau de distinction et des données liées à la situation de travail ;
- Description : formalisation des tâches et des activités significatives de travail ;
- Validation : faire part de ces descriptifs aux salariés concernés pour consultation et éventuels amendements ;
- Cotation : évaluation des emplois selon les 6 critères du différentiel d’analyse des emplois ;
- Classement : cotation des emplois et affectation à leurs classes (18 classes de 1 à 18) et leurs groupes (9 groupes de A à I).
Vous l’aurez compris, il est essentiel pour les entreprises de métallurgie de se mettre au travail afin d’intégrer comme il se doit ces réformes.
En tant que cabinet de conseil RH, So Be Us vous accompagne dans l’appropriation des textes de la nouvelle convention collective de la métallurgie et dans la transition de votre entreprise.
En étant bien guidé, cette étape cruciale est une véritable aubaine pour dynamiser les process RH de votre entreprise, la gestion des carrières et les modes de management.
Au 31 janvier 2024, l’intégralité des bulletins de salaire devra mentionner le groupe et la classe d’emploi de chaque salarié.
Ce chantier de classification est adossé à la paie et va nécessiter un paramétrage adéquat des logiciels de paie tenant compte :
- Des spécificités liées à chaque classification ;
- Des nouveaux calculs de primes d’ancienneté (désormais réservée aux groupes d’emploi A à E).
Nos experts vous aident à intégrer ces facteurs inédits aisément et sereinement. Contactez-nous dès à présent !
Que vous ayez passé un week-end de folie ou que celui-ci n’ait malheureusement pas été à la hauteur de vos attentes, rien à faire, la morosité du dimanche vous guette et s’invite chaque fin de semaine. Est-ce une fatalité à laquelle il vous faut vous habituer ? Rassurez-vous, cette boule à l’estomac, qui pointe généralement le bout de son nez le dimanche, entre 18 h et 19 h, peut être vaincue ou limitée grâce à la mise en place de nouveaux réflexes. Découvrez nos conseils contre le blues du dimanche soir dans cet article.
1 – Le vendredi : anticiper le déroulé de sa semaine suivante
Comment penser à l’organisation de son lundi dès le vendredi, peut-il vous aider à combattre efficacement le blues du dimanche soir ? La réponse est simple. Cette technique vous permet de garder le contrôle et contribue à ne pas vous sentir dépassé par votre quotidien.
Au lieu que l’angoisse des dossiers non clôturés, du calendrier à aménager, du bureau à ranger ou des tâches ingrates à venir en début de semaine vous envahisse, vous profitez plus sereinement de la fin de votre week-end.
Comment procéder concrètement ? Assurez-vous chaque vendredi soir, avant de quitter votre bureau, d’avoir parfaitement organisé votre prochaine semaine. Cela veut aussi dire que vous avez pensé à bloquer dans votre agenda des créneaux dédiés aux imprévus (parce qu’il y en a toujours, n’est-ce pas ?) ainsi qu’à vos activités personnelles.
Évitez par ailleurs de planifier des rendez-vous ou des réunions dont l’enjeu est trop important dès le lundi matin. De ce fait, vous vous épargnez les longues soirées du dimanche, passées à ruminer au lieu de profiter de votre repos et de vos proches.
Il se peut également que le blues du dimanche soir que vous éprouvez soit l’expression d’un regret de ce break hebdomadaire écoulé trop vite, une fois de plus. Pour mettre toutes les chances de votre côté de ne pas éprouver ce sentiment, il est primordial de laisser les problématiques professionnelles au bureau en le quittant le vendredi soir.
2 – Le passage du dimanche au lundi : mettre en place de nouveaux rituels
Subir un sentiment de mélancolie régulier peut nuire à la qualité de votre endormissement et de votre sommeil. Aussi, éviter l’inaction et l’ennui prévient efficacement ce risque de spleen dominical.
Étalez vos loisirs et vos sorties, profitez de vos amis, d’une promenade ou d’un petit dîner à l’extérieur et savourez l’ambiance ralentie du dimanche. Demeurer cloitré à votre domicile n’est pas une fatalité de fin de semaine.
Néanmoins, si vous souhaitez rester chez vous, faites en sorte que votre dimanche soir ne ressemble pas à un dimanche soir ordinaire. Offrez-vous une pause bien-être en prenant un bain et en allumant quelques bougies aux senteurs délicates, idéales pour vous plonger dans une bulle de relaxation. Détendez-vous, bien blotti dans un plaid doux et réconfortant, devant un film récent ou prenez le temps de revoir un classique feel good que vous affectionnez.
De même, qui dit début de semaine, ne dit pas forcément arrêt des activités conviviales et de toute vie sociale.
Bon nombre d’individus considèrent, à tort, que le lundi est le jour le plus pénible de la semaine. Or, en prévoyant un rendez-vous plaisant, un déjeuner sympa entre collègues, une séance de sport, un ciné, un restaurant entre amis ou un afterwork dans un café agréable et vivant, vous réduisez, voir, anéantissez, votre déprime dominicale coutumière. Vous pourriez même vous surprendre à attendre le lundi avec impatience !
3 – Le blues du dimanche fait de la résistance ? Le possible changement de cap professionnel
L’idée de retourner au bureau chaque lundi matin continue de vous angoisser ? Et si ce mal-être venait de votre environnement professionnel lui-même ?
Vos missions vous conviennent-elles toujours ? Vos fonctions sont-elles en mesure de vous stimuler ? Subissez-vous une surcharge occasionnelle ou permanente de travail ? Le management de votre entreprise est-il en accord avec vos valeurs ? Autant de questions essentielles à vous poser pour comprendre l’origine de votre abattement du dimanche soir.
Cette appréhension hebdomadaire sonne peut-être l’heure du bilan professionnel. Nouveau travail, nouvelle voie, nouvelle orientation ou reprise d’une formation, notre cabinet de conseil RH So Be Us vous accompagne et vous guide tout au long de votre réflexion personnelle.
Le blues du dimanche soir, bien que partagé universellement, n’est pas une fatalité en soi. Vous avez le choix entre en faire une fixette éternelle ou commencer un travail constructif, seul ou accompagné, pour repenser votre état d’esprit. Si vous souhaitez apprendre à savourer vos dimanches soir comme il se doit, l’application de ces conseils est une première piste particulièrement efficace à suivre.
Chez So Be Us, notre équipe composée de consultants en développement et en épanouissement de parcours professionnels met son expertise au service de votre projet personnel.
Bien souvent, l’approche de fin d’année rime avec prise de (bonnes) résolutions, repas et longs débats familiaux, bilan de l’année écoulée et parfois, elle sonne aussi l’heure de la concrétisation d’un beau projet de reconversion professionnelle. Que vous en soyez au tout début de votre réflexion ou que vous vous apprêtiez à sauter le pas, une chose est certaine, vous allez sans doute devoir gérer les peurs et les doutes de vos proches (en plus des vôtres, bien évidemment). Même si avoir peur est tout à fait naturel, passons en revue les principales craintes auxquelles vous devrez faire face et nos conseils pour les contrer sans plomber l’ambiance festive de fin d’année !
La peur de l’échec pur et simple du projet de reconversion
Après avoir passé des mois, voire des années, à étudier les différentes voies professionnelles qui s’offrent à vous, vous voilà pris par la peur de l’échec. Cette angoisse peut venir de vous ou de vos proches qui n’hésitent pas à vous rappeler cette terrible hypothèse.
Pour certaines personnes, oser changer de métier lorsque l’on est confortablement installé est une prise de risque démesurée. C’est vrai après tout ? « Peut-être que ce projet n’est pas viable ? Et pourquoi perdre ce titre, ce poste et ce statut ? Pourquoi changer de collègues de travail, de mission ou entamer une formation ? » Etc.
Autant de possibilités d’échec qui font que pour certains de vos proches, ce pari est bien trop hasardeux, car il peut tout bonnement échouer.
Notre vision ? Votre vie professionnelle, tout comme votre vie privée, est constamment faite de succès et de défaites. Anticiper un échec avant d’avoir concrétisé un projet de reconversion est une pensée limitante et source de stress. En agissant, vous êtes certains de gagner à tous les coups en confiance en vous et en expérience.
La crainte de ne pas posséder assez de compétences
« Comment ça changer de métier à ton âge ? Ce n’est pas un peu trop difficile pour toi ? ».
Vous vous y voyez déjà ? Vous êtes à table et profitez pleinement des festivités du 25 décembre. C’est rempli d’optimisme que vous décidez alors de parler de votre projet de reconversion professionnelle à vos proches et là, vous faites face à ces effroyables questions ou remarques.
Deux répercussions sont ainsi possibles :
- Vous développez le fameux syndrome de l’imposteur ;
- Vous ignorez immédiatement les inquiétudes de vos proches, car oui, ce sont leurs angoisses et non les vôtres.
Notre vision ? Pour éviter de voir naître un sentiment injustifié d’incompétence et pour mener à bien votre projet de reconversion sans craindre de ne pas être à la hauteur ou illégitime, il est essentiel de cultiver votre estime personnelle.
Chez So Be Us, nous vous aidons à prendre conscience de la valeur de vos compétences techniques (hard skills) et non-techniques (soft skills).
Certes, vous êtes en pleine reconversion, mais ce n’est pas pour autant que vous repartez d’une page totalement blanche. Votre expérience et votre histoire personnelle vous définissent tout au long de votre parcours professionnel.
L’angoisse de la perte de sécurité financière
Dans un autre registre, certains de vos proches seront terrorisés à l’idée que vous n’arriviez plus à joindre les deux bouts et que vous perdiez tout ce que vous avez acquis depuis des années.
Évidemment, en changeant de métier, il se peut que votre nouveau statut, poste ou revenu soit moins avantageux, ou pas ! C’est votre ressenti personnel qui entre en jeu ici et non celui de vos proches.
Notre vision ? Il est essentiel de parfaitement connaître vos réels besoins financiers mensuels et annuels. Ainsi, vous pourrez vous assurer que cet éventuel déséquilibre de départ, combiné aux éventuels coûts de formation, ne nuit pas trop ou peu à votre niveau de vie actuel.
La peur du regard des autres et du fameux qu’en-dira-t-on
Vous reconvertir, c’est quitter un statut de référent et une position dans la fonction que vous occupiez jusqu’alors.
« Et ton statut de cadre, pourras-tu le conserver ? » Pour certaines générations, obtenir le rang de cadre est un symbole de carrière professionnelle réussie.
Alors, quand vos amis ou certains membres de votre famille apprennent que vous préférez redevenir débutant, peut-être même apprenti et que vous allez devoir, à nouveau, faire vos preuves, ils paniquent pour vous et ne comprennent pas une telle décision.
Notre vision ? Ce changement identitaire peut être craint par vos proches. Il est primordial que vous soyez vous-même totalement à l’aise avec votre future image pour que les autres l’acceptent à leur tour.
L’équipe So Be US est composée d’une dizaine de consultants indépendants. Grâce à leurs expertises et à leurs compétences, ils vous accompagnent à chacune des étapes de réussite ou de développement de votre parcours professionnel.
L’importance de s’entourer de personnes bienveillantes
Se reconvertir professionnellement est une formidable expérience au cours de laquelle vous traverserez de belles réussites, mais aussi des épreuves et des périodes d’incertitudes.
Bien qu’ils vous aiment, vos proches peuvent contribuer à vous faire douter de tout, jusqu’au bien-fondé de votre projet de reconversion professionnelle. Il est normal que vos proches aient à cœur de vous protéger et qu’ils puissent craindre les conséquences de vos décisions, mais il serait tellement dommage de passer à côté de votre idée pour des angoisses déraisonnables.
Notre vision ? En vous entourant de personnes bienveillantes et de professionnels expérimentés en changements de cap professionnels, vous pourrez échanger sans jugement, être conseillé, parfois (re)motivé et surtout, vous serez encouragé tout au long de votre nouveau parcours.
Vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté pour réussir votre projet de reconversion professionnelle ? Contactez dès à présent nos experts en développement personnel et professionnel.